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Protéger ses données informatiques, un impératif pour survivre en cas de sinistre... En effet, 40 % des entreprises qui subissent une destruction de leurs moyens informatiques et télécoms disparaissent au-delà d’un arrêt de soixante-douze heures (récente étude d’origine américaine réalisée par Contincency Planning Research.


La protection des données informatiques.

La croissance des activités liées à Internet, la mise en œuvre de nouvelles applications consommatrices de données et l’émergence d’outils markéting sophistiqués ont fait exploser le volume de données qu’une entreprise doit administrer et stocker.

Pour une majorité d’entreprises, la relation client fournisseur est permanente, immatérielle et en temps réel. Le système d’information en est le socle. Or on constate une augmentation des sinistres, et donc des risques, tant au niveau des perturbations aléatoires (perturbation climatique, énergétique, conflit politique, terrorisme...) qu’à celui des sinistres provoqués (vol, virus informatiques, attaque physique du matériel).

Outre les impacts humains et environnementaux, ces sinistres génèrent des interruptions de fonctionnement des ressources informatiques. Il faut savoir que 40 % des entreprises qui subissent une destruction de leurs moyens informatiques et télécoms disparaissent au-delà d’un arrêt de soixante-douze heures (récente étude américaine réalisée par Contincency Planning Research).

La concentration au même endroit des moyens informatiques, justifiée par des raisons économiques, augmente considérablement l’impact de ces sinistres. Concilier accès continu et sauvegarde des informations critiques.

La mise en place et la maintenance d’une architecture de stockage, spécifiquement dimensionnée par rapport à l’activité et au cycle de vie de l’information dans l’entreprise, sont primordiales.

Pour garantir la protection des données vitales, il sera nécessaire de cumuler : une sauvegarde centralisée protégée pour exploiter les ressources, les applications partagées, mais aussi un stockage sécurisé capable de faire face aux attaques de la concurrence. Ses capacités devront être adaptées à l’activité et à la croissance de l’entreprise.

Enfin, il faut un archivage sécurisé pour garantir la continuité d’activité en cas de sinistre. Le plan de reprise d’activité (PRA) est un dispositif peu présent dans les entreprises françaises compte tenu du tissu économique et de notre « culture » du risque. Le PRA est issu de la politique de sécurité impulsée par la direction. Il s’appuie sur une analyse de tous les risques encourus et de leurs conséquences, car dans la panique et le stress, il est évidemment trop tard pour se demander qui fait quoi, où et comment. Le PRA permet d’anticiper l’arrivée des sinistres en prévoyant des plans de reprise d’activité informatique : responsabilités de chacun, méthodologie d’accès aux archives, moyens de secours ou de sites de repli équipés pour héberger des ressources...

Déclinaison des plans

Ces plans doivent être déclinés en fonction des sinistres qu’ils doivent pallier. Un plan de secours « viral » n’aura pas les mêmes caractéristiques qu’un plan de secours « inondation ». Certaines sociétés ont même dédié des sites de secours enterrés. Le plan de reprise d’activité (PRA) est un projet structurant qui représente un coût de 5 % à 10 % du budget informatique. Pour le bâtir, méthodologie et expérience opérationnelles sont indispensables afin d’évaluer tous les risques, définir les procédures de secours et détecter si ces procédures seront ou non exploitables par les collaborateurs qui auront à les dérouler.

Très important : les plans de secours doivent être régulièrement réévalués et testés. Un plan non suffisamment testé reste une « coquille vide » et un danger puisqu’il fait naitre l’illusion de la sécurité. La raison principale invoquée par les entreprises est bien entendu le budget nécessaire. Mais que de budget gaspillé si ce plan n’est jamais testé ni mis à jour et s’il s’avère inefficace en cas de sinistre !

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